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Les chemins
Il n'entre pas dans les vues politiques du temps de mettre le gouvernement à la tête d'un projet de colonisation. Des chemins et des communications convenables auraient été de première importance pour coloniser ces forêts. À l'ouverture de la route de Gentilly en 1854, elle était la seule depuis Lévis à Nicolet qui donnait accès aux Bois-Francs. Les routes de Ste-Gertrude et d'Aston n'ayant été livrées au trafic qu'après cette date.
La fameuse route de Gentilly (no263), longue de trois lieues, n'était qu'un danger constant même durant l'hiver. Il n'était possible aux voitures de la traverser que de décembre à avril, lorsque le froid avait consolidé ces marais. Si on avait le malheur de laisser le pontage, on allait jusqu'au fond. L'entretien de ce chemin était à la charge des propriétaires de Blandford, de Maddington et d'une partie de Bulstrode. Souvent, l'entretien d'une part, coûtait à son propriétaire, des grosses sommes en temps et en argent.
En 1855, par une loi municipale du conseil de comté, siégeant à Arthabaska, on fit de la route de Gentilly un chemin de péage donnant le privilège de prélever certains taux de passage à Georges Benson Hall, qui opère de grands chantiers dans nos cantons.. Les colons des cantons de Blandford, de Maddington et de Bulstrode sont enfin débarassés de l'entretien de cette route. Enfin, on allait profiter de chemins carrossables, après avoir pataugé dans la boue et dans des routes impraticables de puis 30 ans.